Biographie
C’est à l’âge de neuf ans que je monte sur les planches pour la première fois ! Les planches de théâtre, bien sûr, parce que les planches de coffrage du portail coulissant, ça n’a pas d’intérêt !
J’incarne Robespierre, une vieille dame du métier me dit : « Mon enfant, vous avez du talent, il serait dommage de le gâcher. » À ce moment précis, je me demande : « Elle est sérieuse ou sénile ? ».
Mais bon, je garde cette phrase dans un coin de ma tête, sait-on jamais. Enfant, je m’inventais des personnages inspirés de ma famille, mes amis et des inconnus du quotidien.
Obélix est tombé dans une marmite de potion magique, moi dans une marmite de conneries.
La vie n’est pas faite pour être prise au sérieux, personne n’en sortira vivant, autant s’amuser !
Alors, j’ai décidé de tout essayer avant de rendre mon dernier souffle. Sportif, oui, mais parce que ça me donne la gaule ! J’ai commencé par le foot, mais un accident de moto a changé mes plans. De toute façon, ce n’était pas assez physique pour moi. Après 18 mois de rééducation, je me suis tourné vers les sports de combat et la musculation par ce que j’étais tellement maigre qu’on pouvait me glisser sous une porte, et puis les filles on commencé à me regarder le jour ou j’ai enlever mon t-shirt et quand je me suis mis à chanter en jouant de la guitare donc vous pensez bien que ça m’a motivé.
En parallèle, je n’oubliais pas le métier d’acteur.
Quand mon entourage me demandait ce que je voulais faire plus tard, je répliquais : « acteur ». On me répondait : « Je ne t’ai pas demandé ton loisir, mais ton métier. » Pas facile de dialoguer avec des gens du Moyen Âge !
J’ai fait des études classiques, mais je continuais à jouer la comédie au lycée. On n’apprenait pas grand-chose, mais on rigolait bien ! On me demandait d’écrire des chansons pour des groupes et des pièces de théâtre pour des potes. J’aurais dû déposer tout ça à la SACEM, je serais peut-être riche aujourd’hui.
Entré dans la vie active, j’ai travaillé pour plusieurs entreprises avant de comprendre que recevoir des ordres par de gens incompétents me faisait dire que si eux y étaient arrivés, alors moi aussi, je pouvais le faire, j’ai donc monté ma propre entreprise. Travailler pour soi, c’est la liberté ! Mais ça ne m’a pas empêché de passer un diplôme de nutritionniste, histoire de me prouver que je n’étais pas une buse.
Ça m’a aidé dans le sport, mais ça n’a pas augmenté mon quotient intellectuel. Ça m’a juste conforté dans l’idée que les études ne sont pas un gage d’intelligence, mais de mémoire, comme disent les grands esprits !
À force de déconner sur scène, j’ai fini par atterrir à la radio, sur Radio Couleur Chartreuse, où je fais un billet d’humeur chaque semaine.
En deux ans, j’ai créé plus d’une centaine de personnages. Toutes les personnes que j’ai rencontrées dans ma vie m’ont servi ! C’est extraordinaire de pouvoir dire une vérité en jouant la comédie le temps d’une chronique.
Insatisfait éternel, je ne voulais pas m’arrêter là. J’ai décidé de battre un record du monde :
Le maximum de dips en douze heures ! Les dips ce n’est pas un plat mexicain, mais un exercice dans lequel on soulève son propre poids sur deux barres parallèles. Un an de préparation et une force mentale d’acier m’ont permis de battre ce record du monde. Ça pique ! Je termine un livre sur ce record.
Actuellement, j’écris un one-man-show, une pièce de théâtre et le scénario de mon troisième court-métrage.
Mais ça, je vous le raconterai dans une prochaine aventure.
La Boutique de Cyril
Agenda
Livre d'or
![](https://www.cyril-lombard.com/wp-content/uploads/2024/07/bandeau-rcc-2024-768x146.webp)